Pour accompagner l’annonce de son album, Clinic est heureux de dévoiler la chanson titre “Fantasy Island” avec une vidéo réalisée par Emily Evans. Le groupe déclare à propos de ce single : “Lâchez-vous avec la totale électro-rockabilly de Clinic.”
Fantasy Island a été enregistré dans un vieux studio du Merseyside durant l’été 2019, avec de bonnes vibrations infiltrant le groove de chaque titre. “Clinic regarde vers un avenir plus brillant”, révèle le groupe dans une brève déclaration. Dans son dernier album, Wheeltappers and Shunters sorti en 2019, le groupe faisait une satire de la culture britannique et se complaisait dans une nostalgie sordide des années 70. Cette fois, il embrasse “l’idée de visualiser l’avenir et les différents scénarios qui auront lieu”, avec son disque le plus électronique et pop à ce jour.
Faisant référence à ‘Message et Massage, un inventaire des effets’ de Marshall McLuhan, ‘Les Mondes futurs’ de H.G. Wells et ‘Retombées de sombrero : roman japonais’ de Richard Brautigan, les thèmes explorés par Clinic sur cet album sont le temps, la musique et le divertissement. Pour résumer, Clinic s’est mis au disco-funk, élargissant sa palette sonore grâce à l’ajout de plusieurs nouveaux gadgets, dont une machine à basse électronique acide, un clavier Cocktail Rhythm des années 70, un cor numérique Casio et une batterie spatiale. Cet équipement est mis en évidence dans la pièce maîtresse de Fantasy Island, l’incroyable “Refractions (In the Rain)”, qui fait un clin d’œil à Human League avec ses lignes de synthétiseur stridentes et ses rythmes dansants, avec la menace groovy et décalée que Clinic apporte toujours à la fête.
Ailleurs sur l’album, Clinic reprend de manière délirante “I Can’t Stand The Rain” d’Ann Peebles. “C’est une boîte de cocktail de fruits”, dit l’un des membres du groupe, et il y a définitivement une ambiance plus légère et plus rêveuse dans Fantasy Island. Outre Human League, les autres influences musicales de l’album comprennent Fun Boy Three, Kid Creole and the Coconuts et la musique pop du début des années 80, mais aussi les mixtapes de Cosmic disco italienne et les éléments primitifs de la musique de rue, comme le Memphis Jug Band et la vieille musique blues, qui équilibrent le son et donnent à Fantasy Island son énergie brute. Seul Clinic est capable de rassembler ces références disparates pour en faire un ensemble cohérent et passionnant, le mixage étant assuré par Claudius Mittendorfer (Parquet Courts, Neon Indian).