L’auteur-compositeur et interprète Alex Izenberg annonce aujourd’hui la sortie de son troisième album, I’m Not Here, à paraître le 20 mai chez Weird World. Izenberg en dévoile un premier extrait, « Egyptian Cadillac », un titre entraînant et enjoué, paré de bois et d’une guitare plaintive. Il est accompagné d’une vidéo réalisée par Giraffe Studios, mettant en scène Ray Wise, qui tenait le rôle de Leland Palmer dans la série télévisée culte de David Lynch, Twin Peaks.
Izenberg explique : « J’ai presque réussi à rendre l’inconscient conscient avec cette chanson et les autres. C’est difficile d’écrire quand on est constamment confronté à ce qui est bien ou mal, j’ai commencé à me recentrer plus qu’avant ».
Lorsqu’on lit des articles à propos d’Alex Izenberg, on remarque l’usage récurrent de certains adjectifs comme « énigmatique » ou « solitaire ». Izenberg transcende ces premières impressions et réussit un tour de force étonnant et visionnaire avec son troisième album, le majestueux I’m Not Here : il disparaît complètement tout en se révélant plus que jamais.
À l’instar de son premier album Harlequin (2016), et de son ambitieux successeur Caravan Château en (2020), ce nouvel album s’inscrit dans la lignée des artistes des années 70 préférés d’Alex Izenberg tels que John Lennon, Harry Nilsson, Randy Newman et Lou Reed. I’m Not Here a été enregistré aux Tropico Studios, produit par Izenberg et Greg Hartunian, et masterisé par Dave Cooley à Elysian Masters à Los Angeles. Les arrangements de cordes et de bois réalisés par son collaborateur Dave Longstreth de Dirty Projectors rappellent le style caractéristique de ceux de de Van Dyke Parks.
S’inspirant de l’écrivain et théologien Alan Watts, qui a écrit et parlé de la vie comme d’un drame dans lequel nous mettons et enlevons des masques en fonction des moments, les nouvelles chansons d’Izenberg ouvrent des voies vers une conscience universelle tout en conservant un sens du jeu. Passant d’un mode à l’autre, les chansons d’Izenberg rappellent l’une des célèbres citations de Watts : “Tu n’es pas obligé d’être la même personne qu’il y a cinq minutes”. La pochette de l’album présente ainsi l’image austère d’un masque, un clin d’œil au sens malléable de l’identité qu’Izenberg explore dans l’album. “Par-dessus tout, ma plus grande inspiration en écrivant ce disque a été l’idée du joker, celui qui peut être n’importe quelle carte du jeu”, explique Izenberg.
Assumant son diagnostic de schizophrénie paranoïde, Alex Izenberg n’hésite pas à aborder des sujets complexes dans sa musique : chagrin d’amour, confusion et deuil. Le travail sur I’m Not Here a commencé après le décès de son chien et meilleur ami Larks, nommé d’après Larks’ Tongues in Aspic, l’album de King Crimson (1973), l’un des groupes préférés d’Izenberg. Le monde qui l’entourait s’effondrant et son fidèle compagnon disparu, Izenberg s’était replié sur lui-même et dans son imaginaire, cherchant à s’échapper et à s’apaiser.
Tracklisting :
1. Ivory
2. Gemini Underwater
3. Egyptian Cadillac
4. Breathless Darkness
5. Broadway
6. Our Love Remains
7. Ladies Of Rodeo
8. Sorrows Blue Tapestry
9. Juniper & Lamplight
10. Sea of Wine